Bibliothèque du Centre belge de la bande dessinée

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Suzanne Lilar (1901-1992)

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Marguerite Yourcenar (1903-1987)

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Georges Simenon (1903-1989)

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Louis Scutenaire (1905-1987)

Irène Hamoir

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Hergé (1907-1983)

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Françoise Mallet-Joris (1930-2016)

• Éric-Emmanuel Schmit

Amélie Nothomb (1966-)

Centre Wallonie Bruxelles

Professeur Justin Mwamba et Georges Songabo ont revisité la littérature belge

La salle Jacques Brel du Centre Wallonie Bruxelles, dans sa version rénovée, a servi de cadre, mardi 14 juin 2022, à la revisitation, par deux littérateurs congolais, le Professeur Justin Mwamba et son assistant Georges Songabo, tous enseignants à l’ISP/Gombe, de la littérature belge francophone. Deux écrivains belges ont été mis en avant-plan comme à titre représentatif de tous les autres, à savoir : Suzanne Lilar et Max Elskamp.

• Le Professeur Justin Mwamba a parlé en long et en large de  Suzanne Lilar qu’il connait pertinemment bien pour avoir mené ses recherches sur elle pour l’obtention de son doctorat à Liège. De son discours, nous avons retenu de cette grande écrivaine belge comme étant l’un de ces rares écrivains qui ont réussi à réinventer un grand style de l’érotique, lequel est à retrouver de façon omniprésentedans toutes ses œuvres et surtout dans ‘’Le couple’’, œuvre dans laquelle, à en croire le littérateur, se trouve ramassée toute sa vision, à savoir la sacralisation de l’amour. Ce qui est contraire à la position de Jean-Paul Sartre par rapport auquel elle a écrit : ‘’A propos de Sartre et de l’Amour’’. 

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• Poète belge de langue française, Max Elskamp est un grand inspirateur de sa Flandre natale et de sa ville d’Anvers. C’est ce que nous avons appris, en des termes interchangeables, de la part de Monsieur l’Assistant Georges Songabo. On retrouve chez cet auteur belge à la fois du réalisme et un mélange de mystère, en général d’origine religieuse.

• Plusieurs autres auteurs belges ont été présentés sur table à travers leurs ouvrages : Benoît Labaye,(Mer calme, vent d’ouest), Amélie Nothomb(Ni d’Eve ni d’Adam), François Emmanuel(Le sentiment fleuve), Michel Lambert (Dieu s’amuse), Robert Vivier(Poèmes choisis), Paul Nougé(L’Espérience continue), Stanley Eskin (Biographie de Georges Simenon). 

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• Le regard de nos deux littérateurs sur la littérature de la Belgique, à les en croire, y va de la cohabitation et de l’inséparabilité entre nos deux littératures : belge et congolaise. Il nous a en plus  ouvert une vaste opportunité pour en savoir plus sur le champ littéraire belge que nous avons découvert comme étant un monde biculturel. Ce qui signifie qu’il n’existe aucune  littérature belge qui puisse réunir l’ensemble des auteurs flamands et wallons. Les écrivains belges francophones sont couramment lus en France pendant que leurs homologues flamands ont pour lectorat privilégié le Pays-Bas

• Il faut dire que la Belgique actuelle est dans sa grande partie un pays francophone, surtout dans les milieux des évolués et dans les sphères du pouvoir. Le flamand par contre, autre appellation du néerlandais, se maintient par exemple dans les deux domaines judiciaire et législatif. 
En Belgique, depuis sa naissance en 1830, l’éducation a longtemps été intégralement basée sur le français. Au niveau de l’école primaire tout l’apprentissage s’effectuait en flamand, pendant que la langue française était, elle, exclusivement réservée aux grades supérieurs de l’enseignement. C’est ce que confirme le Professeur Bertin Makolo de la Faculté des Lettres de l’Unikin, présent à ce grand rendez-vous littéraire. A l’en croire, il est question de faire la part des choses entre la littérature belge d’expression française et la littérature française de Belgique. Foi sur ses propos, la littérature belge s’identifie par rapport au pôle français. ‘’La langue française est la langue des belges ; elle se nourrit de son tronc et fleurit dans une atmosphère qui lui est propre’’, a-t-il paraphrasé un écrivain francophone dont le nom nous est passé inaperçu.

• Voilà en partie ce qui explique la supériorité de la littérature belge francophone sur son équivalent  néerlandophone et, cela, peu importe la majorité numérique des Flamandsen Belgique. Il faut souligner que le néerlandais est resté une langue délaissée par l’élite flamande qui s’exprimait souvent en français.

• C’est vers la fin du 19è siècle que la littérature belge francophone prend véritablement son essor avec des grands noms comme : Camille LemonnierGeorges RodenbachÉmile VerhaerenMaurice Maeterlinck.Au 20è siècle, des auteurs comme Géo NorgeMarie GeversThomas OwenJean RayArthur MassonMichel de Ghelderode, George Simenon, Paul Nougé, Louis ScutenaireIrène HamoirSuzanne LilarFrançoise Mallet-JorisConrad DetrezMadeleine BourdouxheHenry BauchauFrançois EmmanuelNicole MalinconiÉric-Emmanuel Schmitt , Amélie Nothomb, Jean-Pierre Otte, Hubert Antoine, pour ne citer qu’eux, ont rendu de plus en plus vivante la littérature belge. Du côté bande dessinée, il y a émergence de des dessinateurs comme Hergé, Jijé et Franquin. Ces derniers, faut-il le souligner, ont énormément apporté au rayonnement culturel de la Belgique. Toutefois, nombreux furent les écrivains flamands de langue française, comme MaeterlinckÉmile Verhaeren et Marie Gevers. D’autres par contre ont conservé leur langue maternelle pour rédiger leurs œuvres, tels Guido GezelleFélix Timmermans et Marnix Gijsen.

• Hugo ClausLouis Paul BoonKristien HemmerechtsTom LanoyeAnne Provoost et Geert van Istendael sont parmi les écrivains flamands les plus connus. Parmi les auteurs belges, nous serons ingrats, pour parler livre en général, si nous laissons passer inaperçu le nom du grand grammairien Maurice Grevisse, auteur de ‘’Le bon usage’’ que nous avons tous utilisé aux humanités. Il y a aussi Gabriel Marcel, un philosophe belge pas le moindre, connu pour sa thèse : l’amour, c’est la condition sine qua non pour accéder au bonheur.                                                                                        Saint-Germain Ebengo

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